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L'auteur

Michaël Boudart

Bonjour, tout d'abord pour commencer, peux-tu nous dire qui tu es ?

- Bonjour, je m'appelle Michaël Boudart. Je suis natif de 1988 (hahem !). Je suis bioingénieur (de Gembloux) de formation, mais également écrivain.

Ecrivain, intéressant ! Quand as-tu commencé à écrire ?

- J'ai toujours eu une imagination assez importante. J'ai écrit ma première histoire pour un travail de classe sur les romans à l'âge de 11 ans. A l'époque, mon institutrice avait déjà été étonnée de voir celle-ci, fruit du travail d'un enfant de cet âge, d'autant plus qu'il s'agissait d'un travail réalisé directement en classe. Il s'est ensuite passé bien des années avec ma seule imagination puis, à mon entrée à la faculté, j'ai pris la décision de me lancer dans l'écriture avec l'histoire qui me trottait en tête depuis un petit temps déjà. C'est ainsi que j'ai commencé à écrire en 2006 le tome 1 des Chroniques Démoniaques... autant dire vu la date actuelle que les études et autres activités sur les cotés n'ont pas aidé à écrire rapidement !

Et qu'est-ce qui t'a donné l'envie de te lancer dans cette aventure qu'est l'écriture ?

- Comme j'ai dit, j'ai toujours eu beaucoup d'imagination. J'ai aussi toujours beaucoup aimé créer des histoire. Cependant, l'histoire qui me trottait en tête à la fin de mes secondaires prenait de plus en plus d'ampleur. Après en avoir discuté avec ma co-koteuse de l'époque, je me suis finalement décidé !

Apparemment, tu te lances dans un monde de type fantasy. Une raison particulière ?

- Pour me lancer, je n'aimais pas l'idée d'écrire une histoire se passant dans notre monde. Je préfère largement créer un monde de toutes pièces et y instaurer mes propres règles, le peupler de ce que je veux. Ceci est typiquement le cas des Chroniques Démoniaques.

Le Temps comme élément, n'est-ce pas un peu étrange ?

- C'est un monde de fantasy. En clair à la création tout est possible. En quelque sorte, le Temps est quelque chose dont le sens profond est vraiment difficile à saisir (bien des philosophes le confirmeront !), alors pourquoi ne pourrait-il pas constituer un élément ?

Lumière, ténèbres... n'est-ce pas un thème un peu... classique, oserais-je dire ?

- J'aime jouer avec les conventions. Je vois au delà de ce que l'on pourrait s'attendre avec ce... thème. Si vous suivez les tomes, je pense pouvoir dire que vous risquez d'être surpris - agréablement je l'espère ! Je n'en dis pas plus, mais les informations sur le fonctionnement de ce Monde viendront à mesure des trois tomes et que le troisième apportera toute la vérité, tandis que les deux premiers apporteront des éclairages mais en laissant des points d'ombre.

On a pourtant une opposition assez classique mal et bien.

- Tout est relatif, c'est tout ce que je dirai... et j'en dis peut-être même trop.

J'en viens au titre de la saga, "Les Chroniques Démoniaques", doit-on donc s'attendre à des satanistes, des diables et toute la clique ?

- Ah ! Voilà une autre convention avec laquelle je joue. Pour la plupart, effectivement le démon est un être mauvais, tentateur. Cependant, le terme "démon", quelle que soit la langue, n'a pris la signification qui nous vient immédiatement aujourd'hui qu'au 10e siècle. Si l'on remonte bien plus loin dans le temps, à l'époque de l'Ancienne Mésopotamie, ils avaient un terme semblable mais dans leur conception, il s'agissaient d'esprits surnaturels liés aux éléments. Ils n'étaient pas nécessairement maléfiques ainsi qu'on le conçoit aujourd'hui. C'est cette signification plus ancienne que j'utilise.

Dès le début du tome 1, on ressent que ton monde est aussi partiellement technologique et magique. Pourquoi ce mélange de genres ?

- Je n'aime pas l'idée de me reposer sur le raisonnement "C'est magique, ça fonctionne par magie et c'est tout.". J'aime qu'il y ait une certaine logique dans le fonctionnement de mon Monde. La magie est très importante et la technologie est une évolution logique de toute civilisation. La combinaison des deux amène donc un panel de possibilité tout autre ! Laissons libre cours à notre imagination... mais n'oublions pas un peu de logique !

Une petite révélation quant à l'intrigue ?

- *rit* Bien essayé !

Qui ne tente rien n'a rien. J'en reviens à toi. Quel est ton personnage préféré dans ton roman ? Et pourquoi ?

- Il y en a pluieurs, mais mon préféré est sans doute Kilic. Il est assez complexe et peut aussi bien se montrer très bon camarade, tout comme il peut être amené à faire d'autres choses un peu moins reluisantes... C'est un mercenaire pur et dur, après tout !

Ressens-tu une certaine empathie envers tes personnages ?

- Bien sûr. Ils sont un peu comme des amis proches pour moi. Leur psychologie a pour moi beaucoup d'importance. D'ailleurs, à ce sujet, ce tome 1 peut donner l'impression de ne pas fort développer les personnages. C'est une critique qui selon moi risque d'arriver. Cependant, si l'on regarde l'ensemble du tome 1 : la quasi entièreté de l'histoire se passe dans l'urgence, en 16 jours seulement ! Que les critiques se rassurent : le tome 2 s'attardera davantage sur les personnages.

On m'a dit que tu jouais à des jeux de rôle sur table à ta faculté, notamment en tant que maître de jeu. Ces activités peuvent-elles avoir influencé ton écriture ?

- J'ai masterisé une table de Donjons et Dragons 3.5 avec un scénario qui a duré 4 années, à raison d'environ une séance toutes les deux semaines. J'ai également touché à pas mal d'autres univers de jeux de rôle, comme l'Appel de Cthulhu pour n'en citer qu'un. Effectivement, il pourrait il y avoir quelques petites influences ou clins d'oeils glissés.

As-tu été influencé par d'autres auteurs pour écrire ton histoire ?

- On pourrait le dire. Je dirais qu'il y en a deux : de David Eddings, j'ai été influencé sur l'importance de faire des descriptions assez complètes dans le récit ; de Mathieu Gaborit, j'ai été amené à réfléchir plus en profondeur sur les concepts qui constituent un monde et les mécanismes qui le régissent.

As-tu l'intention de devenir un écrivain typiquement fantasy ?

- Non. J'aime beaucoup la fantasy, mais j'ai d'autres projets dans des genres assez différents : thriller fantastique et science fiction, par exemple. Cependant, je mets la pleine priorité sur les Chroniques Démoniaques. Ces projets ne verront donc le jour qu'une fois tous les livres de ma saga écrits. Par après, il n'est pas impossible que je retourne dans de la fantasy, voire dans l'univers des Chroniques Démoniaques, qui sait ?

Combien de livres prévois-tu pour les Chroniques Démoniaques ?

- Au tout début, je prévoyais une pentalogie, soit cinq livres. Comme l'écriture du premier tome aura pris du temps, j'aurai eu beaucoup de temps pour réfléchir au scénario des livres suivants (scénario que j'avais en tête depuis le début). Il m'est apparu que certains éléments me semblaient trop peu conséquents que pour dire d'y attribuer un livre à part entière. La décision finale est donc de trois livres !

Si tu devais modifier quelque chose à ce que tu as écrit, qu'est-ce que ce serait ?

Je pense avoir été beaucoup trop dans la simplicité pour le nom du Gardien de la Glace. Glacia alors que les autres gardiens ont des noms bien plsu recherchés, ça sonne un peu faux... Si j'ai l'occasion de sortir de nouveaux stocks imprimés, il est plus que probable que je change ce nom en Boreas.

Pour en finir... blanc ou noir ?

- Je ne devrais pas répondre... mais je dis "gris".

Ok, je te remercie d'avoir pris le temps de répondre à ces questions. Bonne chance pour ton aventure !